Plébiscité pour son aspect écologique et circulaire, le marché de la second main de luxe séduit surtout par ses prix attractifs. Des boutiques aux marketplaces, en passent par la location, les acteurs multiplient les business models…
par Andrea Machalova, https://www.bilan.ch/bien-vivre-luxe
Extrait avec nous sur page 18-19 :
< “Il y a 33 millions de nouveaux acheteurs, mais également 36 millions de nouveaux vendeurs*, on arrive à une saturation du marché”, prévient Giji Gya Obradovic, cofondatrice de la boutique Downtown Uptown Genève.
“Avant, on vendait les Birkin tout de suite, aujourd’hui j’en ai plusieurs en stock. Les gens ont trop de choix!”
Alors pour s’assurer d’écouler son stock au meilleur prix, elle n’hésite pas à démarcher les maisons de ventes aux enchères. La première vente de sacs chez Sotheby’s Genève (en 2020), c’est elle qui l’a orchestrée.
“Beaucoup de grandes familles genevoises qui cherchent la discrétion passent par nous. C’est une façon de les fidéliser.” >
et un petit extra:
Est-ce que le business reste rentable?
“Une question intéressante ! C’est le cas, SI vous créez un modèle commercial correct. C’est une tâche complexe car les marges sont plus petites que dans l’industrie du luxe de première main. Comme vous pouvez le voir dans les récents reportages des médias, un bon nombre des grandes plateformes de revente ne sont toujours pas rentables, même avec l’augmentation de la vente et de l’achat d’occasion. Mais bien sûr, comme pour tout, si devient saturé, la demande change. Donc, pour faire du profit (comme nous l’avons fait), il faut des compétences de ventes et de l’expérience ! “
Acclaimed for its ecological and circular aspect, the luxury second-hand market seduces above all with its attractive prices. From shops to marketplaces, including rentals, players are multiplying business models…
by Andrea Machalova.
& we are on page 18-19:
< “There are 33 million new buyers, but also 36 million new sellers*, we are reaching saturation of the market”, warns Giji Gya Obradovic, co-founder of the Downtown Uptown Geneva boutique.
“Before, we sold the Birkin right away, today I have several in stock. People have too many choices!”
So to make sure to sell her stock at the best price, she does not hesitate to approach auction houses. The first sale of bags at Sotheby’s Geneva (in 2020), she orchestrated it.
“Many large Geneva families looking for discretion come through us. It’s a way to retain them.” >
Luxe Bilan, Switzerland, summer 2022.
…and a little extra:
Is the business still profitable?
“An interesting question! It is, IF you create a correct business model. It is a complex task because the margins are smaller than in the first-hand luxury industry. As you can see in the recent media reports, many of the major re-selling platforms are still not profitable, even with the increase in second hand selling and buying. But of course, as with everything, if becomes saturated, demand changes. So to make a profit (like we have) , it takes sales skills and experience!”